Le frein le plus fréquent à la consultation d’un psychologue ou d’un psychothérapeute est l’idée de vouloir ou devoir faire seul, comme s’il était nécessaire pour avoir une personnalité, une valeur. De nombreux travaux (voir Wikipedia ) ont démontré que l’indépendance augmente les souffrances.
De plus, réfléchir seul est une pensée détachée des vécus : l’auto-analyse ne permet pas l’introspection qu’apporte une psychothérapie.
C’est l’objectif premier de la psychothérapie : avoir de la liberté dans son existence. Tout comme notre liberté s’arrête là ou commence celle des autres, notre autonomie est l’exercice de notre libre arbitre dans le respect de nos besoins.
La psychothérapie aide à identifier les répétitions, les échecs ou l’impuissance ressentie, à en comprendre la mécanique : il est ainsi possible d’imaginer de nouvelle manière de faire, de comprendre les événements. Et de gagner en liberté.
C’est aussi par la compréhension de nos capacités et de nos potentialités, souvent en lien avec nos fragilités, que nous gagnons en autonomie.
La vie laisse de moins en moins de temps. Pourtant, toute prise de recul en nécessite. De nombreux constats, notamment médicaux, alertent sur les incidences de ces nouveaux modes de vie et de ces nouveaux environnements.
La séance de psychothérapie est un engagement qui permet de nous offrir ce temps, indispensable à la construction de soi.
Toutes les organisations professionnelles et de formations en psychothérapie et en psychologie soulignent l’importance de l’éthique. C’est cette attention constante qui permet le travail psychothérapique.
Il concerne :
– Le secret professionnel : Pour que parler soit possible, il faut que le professionnel garantisse l’absence d’implication dans la réalité du patient. Rien de ce qui se dit ne doit sortir de la relation thérapeutique sans l’accord de la personne.
– Le non-jugement : Ce que l’on dit de soi n’est pas reçu comme étant bien ou mal par le thérapeute. Il cherche à ce que ce soit compris au mieux.
– Le respect de l’intégrité : Ce que nous sommes, ce que nous pensons être est vital à notre équilibre. La psychothérapie ne doit pas menacer notre intégrité (nous amener à penser que nous faisons tout faux) : le « psy » ne sait pas mieux ce qu’est ou ce que vit le patient que le patient lui même. Les changements qui font du bien sont ceux qui augmentent, pas ceux qui diminuent.